Warning ! I will find you ! [Libre]

Miss promenait son regard autour d’elle tout en laissant des légères traces dans la neige. Quelques flocons légers venaient se poser sur ses cheveux courts. Elle était vêtue d’une robe rouge, plutôt courte pour la fraicheur extérieure. Elle portait par-dessus un lourd manteau qui lui arrivait aux genoux, comme sa robe en fait. Mais en contre partie, elle portait de longue botte qui montait presqu’aussi haut. Miss aimait bien l’hiver. Elle aimait le décor. Les arbres dénués de feuilles, le sol recouvert d’une couche blanche qui s’éternisait à perte de vue. Bon certes, elle aurait trouvé le décor beaucoup plus charmant si quelques gouttelettes vermeilles venaient se mêler aux décors. Elle continuait d’avancer alors que le vent soulevait ses cheveux et entrainait à chaque bourrasque une petite trainé de neige qui effaçait peu à peu les traces qu’elle laissait.

Une soudaine envie enfantine la frappa. Elle avait envie de faire un joli ange de Noël dans cette neige pur. Mais bon, elle n’était pas habiller pour faire ceci. Dommage. Elle haussa les épaules et poursuivit sa route. Quelle route vous demanderiez-vous? Aucune idée. Elle allait où ses pieds la menait, simplement. Son regard parcouru le paysage, tentant de trouver la fin de cette étendue blanche. Rien. Elle n’en voyait toujours pas le bout. Comme si elle allait continuer a vagabondé sans jamais trouver la fin de la route qu’elle parcourait. Ceci aurait pu être son genre. Tentant de trouver une quelconque fin, elle aurait parcouru ce paysage blanc sans relâche jusqu’à ce mort s’en suive. Mais elle avait d’autre projet que de poursuivre cette étendue de neige… Ou pas.

Elle continua d’avancer, seule. Oui, seule. Elle se sentit soudainement seule, perdue dans ce vaste terrain vide. Oh non. Pas seule ! Elle détestait être seule. Elle soupira. Soudainement, sa mine se fit plus triste. Qu’est-ce que c’était dommage que de ce promener, seule, en hiver. Bon, peu importe que ce soit en hiver ou en été. Elle détestait simplement le fait de savoir qu’il n’y avait personne à côté d’elle pour l’écouter… Ou pas.

- Monsieur l’arbre ! Il ne fait pas trop froid aujourd’hui, alors que vous êtes dénués de vos feuilles ?

Comme seule réponse, elle entendit le vent souffler entre les branches. Elle prit ceci pour un non. Pourquoi ? Simplement que qui s’abstient acquiesce. Et comme elle lui avait demandé s’il n’avait pas trop froid… M’enfin, elle, elle se comprend, c’est le nécessaire, non? Elle tourna son regard devant elle. Miss aperçut au loin une forme floue. Comme si une maison s’y était trouvée il y avait de cela un bon moment. Car plus elle approchait, plus elle voyait les murs défraichit et les fenêtres condamnées. Ce n’était pas une maison. Une cabane. Une cachette secrète ! Elle ria légèrement. Si un tel endroit ce trouvait ici… Elle y trouverait peut-être des compagnons de jeu aussi, non !?

- Youhou ?! Où êtes-vous ?!

Elle continua de prononcer cette phrase quelques instants. Puis, elle comprit. Oh ! Un jeu pensa-t-elle. Elle aimait jouer ! Wendy s’avérait à être une jeune enfant dans un corps trop grand pour elle. Elle avait encore l’esprit enfantin. Elle n’avait pas connue ces petits plaisirs, étant plus jeune. Donc, elle les vivait maintenant. Entrant doucement dans la cabane, elle vit contre une poutre un sac d’on ne sait trop quoi.

- Ahah, je t’ai trouvé petit farceur ! Laisse-moi quinze seconde pour que je me cache !

En éclatant de rire, elle parcourut la cabane avant de trouver un meuble. L’espace entre celui-ci et le mur était assez large pour qu’elle et s’est forme s’y engage. Elle s’y cacha donc. 3. 2. 1. Voilà, elle n’avait plus qu’à attendre que son nouvel ami la trouve ! Ce que cela pouvait l’amuser, joué à cache-cache ! C’était son jeu préféré ! Son nouvel ami l’avait peut-être sût d’avance? C’était pour cela qu’il s’était caché?

- Ahah ! You can’t find me ! fit-elle dans sa langue maternelle.

Wendy est américaine. Donc nécessairement, elle parle anglais. Puis elle se mit à fredonner une chanson. Quelque chose comme « London bridge is falling down ». Elle aimait bien chanter les petites comptines qu’on lui avait apprit, étant jeune. Elle entendit des pas. Mais elle continua de chanter. Peut-être que ceci donnerait un indice à son nouvel ami.

- I’m here ! lança-t-elle dans le vide.

Thanatos n'était arrivé que depuis une semaine dans sa nouvelle école, il aurait difficilement pu trouver une meilleur école que celle-ci. Il y avait tellement de possibilités plus intéressantes les une que les autres, pas d'adultes pour nous dire quoi faire, l'école était gigantesque, rien de mieux pour avoir la paix, il suffisait d'éviter les heures d'achalandages de certaines pièces et s'était le paradis sur terre, sans parler du terrain de l'école, il y avait bien mille-et-une cachette dépendant de l'envie du moment. Il avait fait la découverte de la cabane abandonnée lors d'une randonnée dans les bois. Il s'agissait pour le moment de son petit quoi de détente, l'allure lugubre de la cabane n'attirait pas particulièrement les étudiants, mais pour lui s'était encore plus reposant que d'être dans un bain tourbillon, cela fait bien trop de bruit, contrairement à cette cabane où la paix et la tranquillité sont de mises.

Il venait de finir son cour de mathématique et avait besoin de faire le vide, sa classe était beaucoup trop bruyante, le fait qu'il n'y avait pas vraiment de ''vrai'' professeur incitait les élèves à s'amuser plutôt que de se concentrer sur la matière qui était donnée. Il avait fait un petit arrêt dans sa chambre, histoire de déposer son sac à dos et de prendre son lunch, hors de question d'aller manger dans le réfectoire, la pièce était toujours bondée et très bruyante. Il allait fréquemment manger dans les bois, Il entreprit sa petite ballade pour se rendre à la cabane, il ne faisait pas très froid mais, la neige l'obligeait à avoir une tenue plutôt chaude, il opta se matin la pour une chandail noir et mit par dessus un manteau blanc, avec un simple jeans tout ce qu'il y a de plus simple.

Il marchait tranquillement dans le bois regardant les flocons tomber devant lui, le paysage était vraiment magnifique, tous ses arbres démunis de feuille et recouverte d'une fine couche de neige, le sol lui aussi enneiger, était parfaitement lise n'avait pas de déformation, signe que personne n'était passée avant lui, sauf évidemment si cela remontait à quelques heures. Il n'avait pas particulièrement faim, mais il contait rester à la cabane le plus longtemps possible. Après quelques minutes, il finit par se retrouver devant l'entré de la cabane abandonnée, il se demandait à quoi servait cette cabane avant son abandon, ne s'attardant pas plus longtemps à cette question sans réponse, il entra à l'intérieur et s'assit sur une des chaises qui si trouvaient. Il ouvrit le sac qui lui servait de boîte à lunch et prit un sandwich au jambon, il manquait vraiment de goût, il n'avait que très peu de légumes dont de la salade et des concombres, il aurait vraiment dû ajouter une sauce, mais bon se n'était pas plus grave que cela après tout. Il le finit en deux temps trois mouvements et se résigna à manger autre chose, il déposa son sac contre une poutre, il prit la chaise et l'amena à l'extérieur pour profiter de l'atmosphère hivernal.

Thanatos ne mit pas la chaise devant la porte de la cabane, car il distinguait très loin devant lui le bâtiment qui lui sert d'école et cela lui gâchait le paysage. Il transporta donc la chaise de l'autre côté de son petit refuge Il respirait l'air frais et se lésait emporter par le murmure du vent. La neige rafraichissait son visage et il s'assoupit dans le calme et la tranquillité de ces conditions parfaites. Tout était si parfait et bien sur, sa ne pouvait pas continuer éternellement...

Une entendit une voix dans sa tête, il ne la reconnaissait pas, d'habitude lorsqu'il rêvassait il n'entendait pas des voix étrangère, il ouvrit les yeux repensant à cette voix qu'il venait d'entendre, l'avait il rêvée ou était elle réelle? Il compris assez rapidement qu'il s'agissait bien de son monde et non du monde merveilleux de notre subconscient. Ne pouvait il pas être tranquille pour faire une petite sieste? Il se concentra sur la voix féminine qui semblait répéter la même chose.

-Youhou ?! Où êtes-vous ?!

Comment pouvait elle savoir qu'il se trouvait ici? Elle avait surement dû le voir partir de l'école en direction de la forêt et avait décidé de le suivre pour une raison particulière, qui échappait complétement à Thanatos. Il espérait qu'elle ne le trouve pas et décide de rebrousser chemin. Non encore mieux, il aurait bien aimer qu'elle parle à quelqu'un d'autre, mais à se qu'il sache, il était le seul dans les environs. Il tenta de rester le plus silencieux possible sur la vieille chaise qui semblait craquer à chacun de ses mouvements. Il entendit les planches sous le poids de la fille à l'intérieur de la cabane, il se tourna sans faire de bruit pour regarder entre deux planches qui condamnaient la fenêtre, se trouvant derrière lui. Il fut étonné de voir la fille regarder son sac et commencer à lui parler.

-Ahah, je t’ai trouvé petit farceur ! Laisse-moi quinze seconde pour que je me cache !

*Elle vient vraiment de parler à mon sac...elle est dingue celle la! T'es pas au courante qu'un sac sa parle pas et sa joue encore moins à cache-cache.*

Il observa la fille se cacher derrière un meuble, il ne savait pas s'il devait trouver cela drôle ou avoir très peur. Il se dit qu'elle devrait forcement se fatiguer d'attendre ou bien qu'une caméra allait sortir derrière lui et se faire dire qu'il venait de faire piéger par une quelconque émission de télévision...mais non, il semblait bien vouloir rester la jusqu'à ce que quelqu'un ou quelque chose...la trouve! Même qu'elle les encourageait en disant qu'on ne pourrait pas la trouver ou encore je suis ici. Il décida de l'ignorer et se rassit donc. Lorsqu'elle commença à chansonner, la c'était trop demander. Thanatos se leva de sa chaise et se dirigea vers l'entrée de la cabane, elle ne voulait pas le laisser se reposer, franchement un peu de savoir vivre ne lui ferait pas de mal à celle la! Il aurai bien noté quelques informations dans son carnet noir, mais il n'aime pas marquer des informations sur une personne dont il ne connais pas le nom. Thanatos s'approcha de la cachette de la fille et fit bien attention de ne pas lui faire peur, il tassa légèrement le meuble pour lui montrer qu'il l'avait ''trouver'', même s'il ne jouait pas vraiment avec elle. Il lui dit gentiment.

-Avec qui joues tu à cache-cache, car je pense qu'il n'y a personne ici sauf moi et je ne pense pas t'avoir déjà vu, est-ce que je me trompe?

La réponse de la fille lui indiquerait son état d'esprit, si elle semblait trop désaxée, il n'aurait cas partir. Il n'avait pas vraiment envie de lui parler, mais il n'avait pas le choix vu qu'elle venait de le déranger. Il retourna s'assoir sur une chaise près de celle qu'il avait amenée dehors après avoir prit son sac. Il prit une barre de chocolat et l'ouvrit, il prit une boucher, se que c'est savoureux, pensa-t-il en fermant les yeux pour mieux déguster le goût du chocolat. Il tendit la barre à la fille.

-Veux tu un morceau de chocolat?

Il aimait bien partager avec les autres et en plus on était aux alentours de midi, si elle n'avait pas manger elle aurait surement faim. Il n'avait pas vraiment parlé à beaucoup de personne depuis son arriver à Crescent. Il n'allait pas de lui même vers les personnes beaucoup trop de problèmes et il n'aimait pas plus parler. Mais il ne pouvait pas rester asocial tout le temps après tout dans un pensionnat il est difficile de ne pas entretenir de conversation ou ne pas avoir d'amis, il est constamment en présence d'autre jeune donc il doit quand même faire un petit effort pour faire signe de présence. Il regarda discrètement la femme qui se trouvait devant lui, Thanatos la trouvait ravissante surtout grâce au sourire accroché sur ses lèvres, malgré le fait qu'elle semblait avoir des habitudes hors normes, comme par exemple parler à un sac...

La jeune demoiselle sursauta violemment à la vu de la personne qui lui était inconnu. Un peu plus et elle le frappait, simplement par instinct de défense. Mais reprenant assez vite ses esprits, elle put éviter le « drame ». Elle fixa l’inconnu d’un regard où tentait de transparaitre une certaine lucidité. Il avait les cheveux noirs et les yeux bleus. Du moins, de ce que voyais Miss. Mais celle-ci à parfois des visions assez insolites sur les choses qui l’entour, donc il aurait très bien pu avoir les cheveux verts kaki et les yeux doré qu’elle ne s’en serait sûrement pas remarquer. Celui-ci semblait assez perplexe. Et Wendy haussa un sourcil à la question de l’inconnu. Elle faillit lui éclaté de rire au visage. Avec qui jouait-elle ?! C’était simple. En plus l’autre croyait qu’il n’y avait qu’eux deux dans la salle. Et si son bon ami s’était barré en laissant Wendy en plan, cacher, seule, attendant quelqu’un qui ne se présenterait plus jamais ? Des idées de se genre assaillirent la pauvre tête de la jeune demoiselle alors que ses yeux s’ombragèrent. Non, son ami ne pouvait pas être parti ! C’était l’autre en face de lui qui mentait, à coup sûr ! Surtout qu’elle ne le connaissait pas, tandis que l’autre, elle le connaissait… Ou pas, mais laisser-là délirer un peu.

Puis, elle fixa d’un regard emplit de doute et de perplexité la barre chocolaté que l’autre lui tendait. C’était… Louche ? Et s’il tentait de l’empoisonner ? Et si, en fait, c’était lui qui avait tué Fred, son ami ?! C’est ça, elle venait de comprendre ! C’était en fait un meurtrier en série, un certain Josh Bernez, recherché par la police pour plusieurs meurtres. Et il venait de tuer son ami Fred, celui-ci avec qui elle jouait à cache-cache et tentait de la tuer en l’empoisonnant via une barre de chocolat ! Non, elle ne le permettrait pas ! D’un regard mi-apeuré, mi-déterminé, elle recula vivement, fixant le meurtrier. Elle grogna peut-être aussi légèrement. Il ne l’aurait pas ainsi. Non ! Elle se battrait au pire des cas. Quoique, en robe, ce n’est pas toujours évident. Mais qu’importe ! Elle ne se laisserait pas faire par ce meurtrier dénommé Josh. Non ! Elle le fixa fixement - et oui -, ne le quittant pas des yeux. Elle recula encore d’un pas et se retrouva coller au mur. Et merde !

- Ne m’approche pas sal tueur ! Je sais que tu as tué Fred et qu’à cet instant même, tu tentes de m’empoisonné avec cette barre chocolaté ! Foi de Wendy, tu ne m’auras pas, nyah !

Elle le fixait toujours. Vous savez, Wendy est souvent en proie d’hallucination de tout genre, et est plutôt porter à croire qu’une personne est quelqu’un qu’elle n’est pas en réalité. Confus tout ça, non ? Simplement que si vous êtes la pire personne sur terre, pire des meurtriers et tout ça, elle croira que vous êtes le roi des bisounours, que vous êtes tout gentil et tout le tralala qui va avec. Par contre, si vous êtes quelqu’un de très sympathique, qui aime la vie et les gens, elle vous fuira car elle sera plus porter à croire que vous voulez les tuer, elle et ses amis en tout genre, c’est-à-dire sac de patate, rideau, meuble et autre ami imaginaire les plus insolites les uns que les autres. Wendy, si elle ne trouve pas d’ami dit « normal », c’est-à-dire, humain, elle jettera simplement son dévolu sur tout autre chose, tant que cette chose l’écoute et joue avec elle. Un meuble, sa joue depuis quand ? Depuis que Wendy à décider de les voir ainsi. Et un rideau, ça parle ? Simplement depuis que Wendy à décider qu’elle les entendait. Vous voyez, le monde de Wendy est assez complexe. Elle voit parfois des choses qui n’existent pas, entretient une conversation avec des choses qui, normalement, ne devrait pas parler. Pour elle, tout est inversé. Les gentils sont les méchants et inversement, c’est pareil. Bizarre ? Oui. Folle ? Tout à fait. Déjanter ? Sûrement. Déconnecter du monde extérieur ? Malheureusement, oui.

- Avoue ton crime et ce sera plus simple ! Sinon je cours trouver un téléphone et j’appelle la police et je leur dit que je t’ai retrouver, Josh Bernez !

Il resta un petit moment, le bras montrant la barre de chocolat à la fille qui semblait ne pas en vouloir, peut-être avait elle mangé avant de venir, elle aurait aussi pu être gênée et ne pas accepter ce que lui donnait la première personne venue ou même, elle aurait pu ne pas aimer le chocolat! Non impensable, on peut ne pas raffoler du chocolat, mais il est impensable de ne pas aimer l'une des plus belle invention. Bon ne nous écartons pas trop...elle semblait méfiante à son sujet, son regard se fixait sur la barre de chocolat, pour finalement se diriger tranquillement vers le sien. Il déposa le bout de chocolat qui restait à côtés de lui, au cas où elle en voudrait, mais qu'elle n'avait pas le goût pour le moment de se délecter de sa saveur. Il se rappela la réaction lorsqu'il l'avait trouvé, elle avait vraiment eu peur, on aurait dit qu'elle jouait à cache-cache, mais ne s'attendait pas à se faire trouver.

Il avait vraiment la gorge très sec, surement le chocolat, il fouilla un peu dans son sac et dénicha une petite pinte de lait, il l'avait mis dans son dans son sac ce matin la, car il avait bien envie de sucre, deux barre de chocolat, un paquet de skittles et un muffin avec pleins de pépites de chocolat lui serviraient de déserts. Donc il avait opté pour du lait au lieu que du jus comme à son habitude lorsqu'il mangeait au temps de sucre. Il ouvrit la petite boîte et regarda de nouveau la fille qui n'avait pas détourné le regard de lui, elle avait laissé tomber son incompréhension et montrait maintenant une regard des plus apeuré. Il se demandait vraiment à quoi elle pensait, se n'était pas comme si Thanatos était dangereux et encore moins quand il s'agissait d'une femme. Sa gorge toujours aussi assoiffée lui rappela qu'il n'avait pas pris le lait pour tenir compagnie à la barre de chocolat, mais plutôt pour l'hydrater. Il monta la pinte de lait jusqu'à sa bouche et avala le liquide et en regardant la fille du coin de l'œil.

Elle reculait tranquillement vers le mur, comme si elle pourrait y trouver une sortit de secours, mais à quoi bon? Il ne lui voulait aucun mal après tout. En plus, elle restait silencieuse comme une tombe...si elle avait quelque chose contre lui elle pourrait lui dire au lieu de faire durer le suspense. Elle se retrouva contre le mur, elle ne pouvait plus reculer, mais elle reculait pour quoi au juste? N'ayant toujours pour seule réponse le silence, Thanatos se résigna et continua de boire son lait.

-Ne m’approche pas sal tueur ! Je sais que tu as tué Fred et qu’à cet instant même, tu tentes de m’empoisonné avec cette barre chocolaté ! Foi de Wendy, tu ne m’auras pas, nyah !

Il s'étouffa en entendant la voix de Wendy, en effet il connaissait maintenant son nom mais à qu'elle prit! Le lait ne voulait pas continuer son chemin dans son œsophage, il n'eut d'autre choix que de recracher sa gorgé sur le sol. Se n'était pas vraiment chic, mais bon valait mieux sa que de mourir étouffé alors qu'on est entrain de vous prendre pour une meurtrier. Il respira profondément pour remplir ses poumons qui avait manqué d'air trop longtemps, après plusieurs respiration, il pu se concentrer sur se que Wendy venait de dire. Tout ceci n'avait aucun sens, pourquoi voudrait il l'empoissonné avec une barre de chocolat dont il avait mangé plus de la moitié...il lui avait proposer s'y elle en voulait il ne lui avait pas obligé, ni tordu un bras. Il n'avait même pas insisté pour qu'elle en prenne un morceau. Le pire n'était pas la, s'était Fred...c'est qui Fred? Un gars avec qui elle jouait à cache-cache, surement, mais il n'avait vu personne, comment aurait il pu le tuer?

*j'aurai peut-être pas dû venir la voir...elle me dérangeait pas tant que sa sa putain de chanson...non elle était vraiment à chier, mais au moins j'étais pas accusé de meurtre!*

-Bon écoute moi d'accord, regarde. Il mangea le reste de sa barre de chocolat. J'veux pas t'empoisonner, s'était pour être sympa avec toi c'est tout d'accord. Et j'ai tué personne moi d'accord je le connais pas Fred en passant c'est qui lui, un gars de l'école? Si tu veux j'vais t'aider à le trouver.

Au moins avec sa elle devrait se calmer un peu, il ne peut pu l'empoissonner et une fois qu'il aura trouvé Fred, elle pourra retourner avec son ami, pendant que lui finirai son repas espérant qu'il ne serait plus dérangé par la suite. Elle le regardait toujours, si elle ne le croyait pas elle avait un petit problème. Il allait se retourner pour partir à la recherche de Fred quand le pire qui pouvait arriver arriva...

-Avoue ton crime et ce sera plus simple ! Sinon je cours trouver un téléphone et j’appelle la police et je leur dit que je t’ai retrouver, Josh Bernez !

Elle délirait la pauvre! Lui Josh Bernez...se tueur en séries qui est connu à travers le monde. Sa serait vraiment étonnant vu qu'il a plusieurs facteurs qui l'empêchent d'être celui qu'elle prétend. Premièrement, Josh est âgé de 38 ans, deuxièmement, il se trouve qu'il vit en Amérique plus précisément à New-York, troisièmement, Josh Bernez est une homme de couleur noir!!! Trouver l'erreur. Bon, s'était évident maintenant, elle avait un très très gros problème. Que devait il faire maintenant, elle parlait d'appeler la police... elle n'était pas au courant que personne de l'extérieur ne pouvait les contacter ou même entrer dans cette établissement. Et pas question qu'il avoue qu'il est commis un crime, ce qui était totalement faut en passant. Il s'avança vers Wendy, s'accroupit à sa hauteur et la prit par les épaules et la regarda droit dans les yeux.

-Wendy écoute sagement et ne dit rien pour l'instant, j'suis pas Josh Bernez d'accord c'est impossible ce mec est noir et en plus je pense pas qu'un tueur s'amuserait dans une pensionnat comme Crescent. Moi je veux juste t'aider d'accord on va trouver Fred ensemble et après je te laisse tranquille. D'écrit moi Fred pour que je puisse le trouver plus facilement.

Ce n’était pas lui le criminel ? Wendy le jaugea un moment avant de s’apercevoir que, et non, il n’était pas le criminel en question. Ou du moins, il ne ressemblait pas au portrait robot fait par la police. Elle se détendit donc un peu. Mais alors, il était où, Fred ? Elle regarda autour d’elle, rapidement. Il ne semblait pas y être. L’avait-il abandonné ? Elle espérait que non. Sinon, c’était vraiment salaud de la part de Fred de l’avoir abandonner alors qu’elle espérait grandement que celui-ci la trouve. Peut-être avait-elle choisit une cachette trop difficile ? Peut-être qu’en fait, il continuait de la chercher ! Peut-être était-il sorti voir si elle ne s’était pas cacher à l’extérieur ? Peut-être aussi. Elle n’en savait rien. Mais elle était convaincu que Fred se trouvait non loin, et qu’il la cherchait encore. Ou peut-être avait-il mal compris ? Peut-être étais-ce lui qui se cachait ?! Elle haussa les épaules. Elle irait voir ce qu’il lui était advenu tout à l’heure. Pour le moment, il y avait le non-criminel devant elle. Il semblait être troublé. Peut-être même un peu apeuré ? Pourquoi ? Qu’avait-elle dit pour effrayer son interlocuteur ? Car bon, pour elle, c’est tout à fait normal de considéré les inconnus comme des criminels. Tout à fait normal d’avoir un sac comme ami. Oui. Tout ce qu’il y a de plus normal, tout simplement banal. Parler aux meubles ? Oui, et alors ? S’ils répondent, ça change quoi ? Car oui, Wendy a vraiment l’impression qu’ils lui répondent. Elle est folle. Dérangée. Certes. Elle hallucine des choses, elle entend des voix qui n’existent pas. Elle est ainsi, malheureusement, notre jeune demoiselle. C’est bien dommage. Je suis sûre qu’elle aurait été un génie si ce n’avait pas été de sa folie. Car elle reste quelqu’un d’intelligente. Très intelligente même. Le seul problème est bien qu’elle se perd souvent dans sa tête, dans les méandres de ses pensés, hallucinant des choses, parlant à des objets insolites. Mais on l’aime comme ça notre Miss, non ?

Elle regarda celui qui était devant elle. Il lui parla, tentant de la rassurer. Il avait même posé ses mains sur ses épaules, comme pour lui faire comprendre qu’il n’était pas dangereux. Wendy se dégagea. Elle n’était plus une enfant. Elle n’avait pas besoin qu’on la regarde droit dans les yeux pour lui expliquer quelque chose. Elle contourna le bonhomme en face d’elle et fit quelques pas. Elle ne connaissait pas son nom, en plus. Lui, il avait sut le sien d’une façon dont elle ne se souvenait plus. S’était-elle présenter ? Non. Alors ? Oh, peut-être étais-ce Judith, la vieille armoire du fond, qui lui avait révéler. Elle soupira. Décidément, les armoires et les tables étaient très peu dignes de confiance. Elle secoua la tête. Elle regarda l’inconnu de son regard perçant. Elle plongea son regard dans le sien. Sans qu’elle comprenne trop pourquoi, elle y lut le trouble, dans le regard de l’inconnu. Comme si quelque chose en elle le troublait, le dérangeait. Elle haussa un sourcil. Faut dire que Wendy ne s’était jamais vraiment attarder à savoir quel était son pouvoir. Car, bien sûr qu’elle savait qu’elle en possédait un. Lequel, elle n’avait pas besoin de savoir. Donc bon, pour tout dire, elle lit les émotions des gens dans leur regard. Très peu utile, je dois l’admettre. Pour d’autre personne, ceci aurait été génial. Pour les manipulateurs, surtout. Savoir les émotions des gens, leurs sentiments. Ouah ! De quoi s’amuser follement avec les émotions et sentiments des gens. Mais pour elle, elle qui avait jamais pensé à blesser quelqu’un, elle qui n’avait jamais rien tenté pour nuire à autrui, à quoi est-ce que cela servait ? À rien, vraiment. En plus du pouvoir qu’elle ne connaissait pas, elle savait par contre qu’on lui avait attribué le nom d’une carte. Vous savez, les cartes pour jouer, et bien, elle, elle avait la Reine de Cœur. Sûrement dut au fait que Wendy est capable de lire dans le cœur des gens. Peut-être. Ou peut-être pas aussi. Quoique le cœur est vraiment le symbole qui la représente. Ensuite, la reine. Pourquoi pas le valet ? Ou encore le 5, ou même le 9 ? Simplement car Wendy est une lady, voyons donc. Une jolie lady. En plus, le rouge, la couleur de la carte, c’est sa couleur préféré. Et oui, Wendy ne peut aucunement sortir si elle n’a pas un accessoire rouge. Donc, oui. La Reine de Cœur est vraiment la carte qui convient le plus à notre miss.

- Fred ?! lança-t-elle, dans le vide.

Elle espéra que celui-ci daigne de réponse. Sa voix fit écho mais aucune ne lui répondit. Elle soupira. Elle avança encore, ayant presqu’oublier celui avec qui elle était. Elle regarda autour d’elle, espérant voir une ombre quelconque, signe de sa présence. Hélas, où était-il ? Puis, elle marcha jusqu’à l’entré. Elle le vit, contre une poutre, son bon ami Fred. Et oui, c’est bel et bien un sac. Un sac à lunch pour être plus exact. Elle le saisit dans ses mains. Bon, moment pour préciser quelques trucs. Non, Wendy ne croit pas que Fred soit un être humain. Elle sait pertinemment que celui-ci est un sac à lunch, elle n’est quand même pas aussi folle ! Quoique… Bon, qu’importe. Elle sait très bien ce qu’est Fred. Mais alors, pourquoi ? Simplement car il a accepté de jouer avec elle. Alors pourquoi en ferait-elle tout un plat ? Miss n’est pas raciste ! Ou… Sacalunchiste ? Ou encore, meubliste ? Peu importe. Wendy s’amuse avec tout et n’importe quoi, tant et aussi longtemps que ce n’importe quoi joue avec elle. C’est aussi simple que ça. Elle n’est pas difficile. Et n’a vraiment besoin d’un rien pour s’amuser. Un crayon. Un bureau. Même un rideau ! Qu’importe. Vraiment. Elle aime tout et n’importe quoi aussi. Non, pas n’importe qui. Certes, elle aime beaucoup de personne, mais il peut très bien arriver que dans de rare cas, elle se retrouve à détester quelqu’un, comme ses parents. Mais elle aime n’importe quoi. Ou presque. Pourvus que ce n’importe quoi joue avec elle et ne se moque pas. Seule restriction qu’elle place. Un humain, c’est beaucoup plus complexe. Des fois ça veut jouer, d’autre non. Des fois ça se moque, d’autre non. Trop compliquer. Les objets, tels les meubles, ce n’est pas compliquer du tout. Tu leur promets un beau nettoyage et ils sont à ta merci. Bon, les humains, tu leur promets… Oublier ça, c’est pas pour les enfants.

- Désolé pour tout à l’heure ! Comme tu peux le voir, Fred, bah, il est toujours vivant, regarde !

Elle lui désigna le sac qu’elle tenait dans ses mains, un sourire triomphant collé au visage. Puis, toujours en gardant son bon ami Fred dans les mains, elle se rapprocha de l’ex-meurtrier. Elle n’avait aucune idée du fait que ce sac, bah en fait, c’était le sac à lunch de l’inconnu. Puis, elle remarqua la barre de chocolat, toujours sur la chaise. Elle s’en approcha et la pris entre ses mains. Puis, elle pivota vers l’inconnu dont elle ne connaissait pas le nom, désignant la barre chocolaté.

- Tu m’en offres toujours ? Et bon, moi c’est Wendy. Lui, dit-elle en désignant le sac, c’est Fred. Et toi ?

[Méga boost d'inspi... Wendy est folle \o/]