Crescent
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Russell Fletcher
Pro-Crescent

Russell Fletcher
Pro-Crescent

Messages : 141
Date d'inscription : 20/07/2010
Age : 30
Localisation : Dans le vent

Contrôle d'identité
Pouvoir: manipulation spatio-temporelle
Âge: 17

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyMar 28 Déc - 12:10

Il s’était réveillé tôt, ce jour là; enfin, aussi tôt qu’à l’habitude, et avec l’aide du hurlement de son cadran, quand même. C’était un adolescent bien comme il le faut, qui, à moins d’utiliser un gadget de la sorte, ne se réveillait pas avant les dix heures. Il s’était redressé en se frottant les yeux, ses cheveux en bataille après cette longue nuit de sommeil se dressant dans tous les sens. Oui, il avait très bien dormi; il c’était couché directement après le souper. Il fallait dire qu’avec toute la neige qu’il y avait dehors et la fin des cours, il y avait beaucoup moins d’entrainement à faire avec le club de sport et, quelque part, ça l’attristait un peu, comme s’il n’avait plus de raison de rester debout après les heures officielles de cours et de papotage. Lorsqu’il s’était endormit, Isaak était encore assis à son bureau. Isaak, qui ne se réveillait jamais avant lui; et pourtant, en cette journée particulière, Russell ne le voyait même pas dans la chambre, et encore moins dans son lit. Il avait donc réussit à se souvenir que c’était aujourd’hui, la date de remise des notes partielles? Il était loin d’être convaincu, en fait; il s’était probablement souvenu de mettre son cadran de bonne heure et, le lendemain, était partit pour la cafétéria, oubliant totalement pourquoi il avait essayé de se lever plus tôt. Ce devait être ça, non? Il n’y avait, au final, qu’une seule façon de le savoir.

Russell sortit du lit sans se faire prier, déjà plus ragaillardit que la minute d’avant. Parce qu’aujourd’hui, il allait enfin avoir ses notes et savoir si oui ou non son dur labeur avait payé. Oh –il était quand même un peu nerveux, parce qu’il espérait qu’Isaak avait eu des bonnes notes. Enfin; des notes acceptables. Il n’avait même pas osé lui demandé s’il avait fait correctement ses examens, en fait : histoire de ne pas essuyer une de ses colères légendaires. Il tira un tiroir de sa commode, fouillant un moment pour trouver ce qu’il cherchait. Parfois, il se disait que tout serait beaucoup plus rapide s’il ne prenait pas la peine de plier son linge –il pourrait ainsi fouiller sans ménagement. Il retira des divers compartiments des chaussettes, des sous-vêtements tout propres, un chandail à manches longues tout blanc, un pantalon en jeans et une veste bien chaude noire, avec des petits motifs lettrés gris. Peu importait ce qui était écrit dessus, hein : pas comme si les gens passaient leur temps à lire le chandail des autres. Il se changea rapidement, enfilant ensuite ses vieilles chaussures de course -après s’être brossé les dents, évidemment. Et ce jour là –malheur! Dans sa précipitation, il sortit de la chambre sans mettre de couvre-chef, et en plus, comble de l’hérésie, il ne s’était pas vraiment peigné les cheveux. S’il l’avait su, il serait tout de suite rentré dans sa chambre pour se coiffer correctement, sauf que là, c’était trop tard : sa tête avait l’air d’un champ de bataille, et son air endormit semblait dire aux autres qu’il s’en foutait comme de sa première chaussette.

Il bailla dans sa main en descendant les escaliers, se rendant d’un pas lent vers le rez-de-chaussée, là où on leur avait dit que les notes se trouveraient. Non mais –qui corrigeait leurs examens, au juste? Il trouvait étrange l’idée de trouver un carnet déposé à son nom, magiquement, sur un babillard. Il aurait décidemment dû rester de garde cette nuit pour voir qui était derrière tout ça… qui sait, peut-être aurait-il rencontré un adulte (et il aurait pu le séquestrer et lui poser des questions). Lorsqu’il arriva enfin au niveau du babillard, il fut surpris d’y trouver déjà cinq-six élèves malgré l’heure matinale. Comme quoi certains n’étaient pas arrivés à dormir, à en juger par l’air pâlot de certains. Il s’approcha à grands pas, sans vraiment faire de bruit parce que lui, il ne laissait pas trainer ses pieds, et attrapa rapidement son propre carnet. C’était une feuille cartonnée tout ce qui a de plus banal, de couleur beigeâtre, repliée en deux pour laisser un minimum d’intimité à son propriétaire. Il se recula d’un pas, manquant faire tomber quelqu’un, avant de simplement baisser la tête et ouvrir la fatidique feuille.

Bon, c’était pas si mal, non plus. A en anglais, B en français, A en philosophie, B+ en histoire-géographie et, erm, C- en contrôle du pouvoir. Ouais non, son foutu pouvoir, il allait pas arriver à le contrôler de si tôt, et qu’on vienne pas l’emmerder avec ça. C’était pas comme s’il suffisait d’étudier pour arriver à y changer quoi que ce soit, hein… et soudain, son regard vagabond tomba sur une petite tête toute noire et mignonne, celle qu’il affectionnait tant. Et juste à voir son expression, on pouvait voir qu’il n’avait pas eu que des A, loin de là. Il laissa ses yeux –fureteur!- glisser plus bas, jusqu’au carnet, avant de se ramasser un mur phénoménal. C’était quoi ces notes pourries? Comment il faisait pour être encore à l’école –et surtout, avoir un tel niveau? Il soupira. L’autre ne l’avait pas encore vu, et c’était le moment d’en profiter pour lui faire une toute petite peur de rien du tout pour le motiver. Non mais c’est vrai; la motivation, y’a que ça de vrai dans la vie, et à le voir se plaindre à chaque soir, c’était quelque chose qui lui manquait cruellement.

-N’ait pas peur! Fit-il en réapparaissant juste derrière lui, mettant son bras autour de ses épaules. Je suis le Russell du futur. Et tu sais quoi? J’ai vu des trucs horrible, et tout ça c’est de ta faute! Et tu sais pourquoi? Parce que t’étudies vraiment comme une merde, voilà tout! Voilà comment ça va se passer, continua-t-il en pointant vers un futur lointain. Comme tu es arrivé dans cette école de paumée, et bah, tu te dis qu’il y a pas d’adultes pour te taper sur les doigts si tu passe pas bien tes cours, et toi, tu te la coule douce. Ben tu sais quoi? T’as raison. Sauf que voilà; dans deux ans, tu vas sortir d’ici, et affronter le monde réel. Bon, comme tout le monde va savoir que t’as des pouvoirs, ils vont te foutre la paix, mais –un gosse dans la rue va te demander ‘hey, qui était le président des États-Unis en 1973?’ et toi tu sauras que dalle! Tu lui répondras que c’est George Clooney, et à cause de ça, le petit gars, il va rater son examen d’histoire pour la première fois de sa vie? Et tu sais ce qui va arriver après? Il va étudier d’arrache pied et devenir le meilleur de sa classe.

Il fit une petite pause, juste pour ajouter un peu au dramatique. C’est important, vous savez. Surtout qu’étant donné qu’on parle d’Isaak, il comprend probablement pas la moitié de ce qu’il dit, de toute manière.

-Sauf qu’en plus, il va développer une haine aigüe des passants qui se transformera vers ses trente ans en racisme viscéral; mais le petit, il se débrouille plutôt bien, et le cachera en lui jusqu’au jour où, vers l’âge de 56 ans, il sera enfin nommé président de Grande-Bretagne. Dès son arrivé au pouvoir, il fera en sorte d’interdire toute communication entre l’île et le monde extérieur, ce qui fera augmenter la production fermière à des plafonds jamais égalés avant. Sauf que comme il manquera de terres pour faire pousser toutes les patates des écossais, et ben, il va y avoir une guerre civile! Et à cause des nouveaux armements, le réchauffement planétaire augmentera drastiquement, faisant fondre la couche d’ozone au-dessus de notre pays –et puis tous tes enfants vont mourir, et ton chien aussi, même que tout le monde se souviendra de toi comme le cancre qui a conduit le président de la Grande-Bretagne vers une haine des passants. C’est pas rien quand même… Alors quoi, tu vas étudier maintenant, oui ou non?

Son regard, plutôt que de fixer le vide, revint vers le carnet. Et là, il eu un choc. Il y avait que des B partout! Dans le genre ‘pas exceptionnel mais pas dramatique non plus’, on fait pas mieux. Et ses yeux en même temps, se butèrent sur quelque chose qui ne devrait pas être là. Et il fixa en fronçant les sourcils avec insistance, ce qui, avec du recul, n’était vraiment pas la réaction appropriée.

Depuis quand est-ce qu’Isaak a des seins?

Non, sérieux, la boulette de la mort…
Revenir en haut Aller en bas
Meghann Péloquin
Neutre

Meghann Péloquin
Neutre

Messages : 52
Date d'inscription : 21/12/2010
Age : 30
Localisation : Au pays Imaginaire

Contrôle d'identité
Pouvoir: Guérison
Âge: 17 ans

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyMer 29 Déc - 5:33

Bip! Bip! Bip! Bip! Bip! Bip!

D'un geste rageur, la main appuya sur le bouton snooze du radio-réveil, quémandant encore un petit dix minutes de sommeil. Le son de l'alarme était grinçant et stressant à l'oreille de la pauvre petite qui n'avait qu'une envie: replonger au pays imaginaire des songes et continuer ses aventures en tant que petite membresse d'une fête foraine où elle était trapéziste. Elle avait toujours eu un faible pour les trapézistes quand ses parents l'emmenaient au cirque parce qu'elle trouvait leurs chorégraphie élégante. Comme sa condition physique ne lui permettait pas les entraînements et tout, il n'y avait qu'en rêves qu'elle pouvait s'amuser à voltiger de la sorte. Alors quand son stupide cadran voulait jouer son rôle de trouble-fêtes, elle le détestait passionnément. Ça lui gâchait son plaisir. Essentiellement, cette vieille gamine ne pensait qu'à une seule chose: s'amuser. Encore et toujours s'amuser. À quoi servirait de gagner un lendemain, et également un présent, si on n'en profitait pas pleinement à faire ce qu'on aime. En fait, elle était plutôt simplette dans sa façon d'aborder la vie, mais ça la rendait plutôt adorable. Bref, une jeune enfant dans le corps d'une adolescente. Enfin, cette passion pour le sommeil s'expliquait bien avec cela. En dépensant toute son énergie à courir partout et à rire pour un oui ou pour un non, elle était tellement crevée qu'à neuf heures, quand elle se mettait au lit, elle tombait directement dans les bras de Morphée. Toutefois, ça n'impliquait pas que le lendemain, à 6h30, elle était bien réveillée et prête à recommencer. Il lui fallait au moins onze heures de sommeil pour récupérer complètement. C'était pourtant si nocif de se réveiller au son du cadran, mais elle ne pouvait pas se coucher à 19h00. Elle manquerait de temps pour faire ses devoirs. Alors, professeurs, qu'avez vous à dire pour votre défense? Vous empêcher de pauvres enfants de dormir avec vos bêtes devoirs! Retirez ça du programme!

L'alarme stridente s'éleva à nouveau et un grognement s'échappa d'entre les lèvres un peu trop fine de Meggie. Plus le choix maintenant, il fallait se lever, sinon elle serait en retard. Il y avait bien une raison pour laquelle elle avait choisi de faire sonner ce cadeau du diable plus tôt qu'à l'habitude ce matin-là: aujourd'hui, elle irait chercher ses notes et étant une reine quant à l'utilisation du snooze, il fallait s'assurer qu'elle se lève à temps. Elle se gratta la tête et s'étira avant de se glisser hors du lit. Ça, c'était la partie qu'elle détestait. Vous savez, quand on quitte les couvertes chaudes, un brusque froid nous saisit et c'est tout à fait déplaisant. Surtout quand on s'appelle Meghann Péloquin et qu'on est frileuse sans bon sens. Enfin, les notes, c'était une bonne raison de se lever tôt. Derrière la distribution de celles-ci planait un mystère qu'elle aurait bien voulu élucider. Comment pouvaient-elles arriver là alors qu'il n'y avait aucun adulte là-bas? Il n'y avait pas que ça pour la motiver à se lever plus tôt: elle se demandait si elle n'avait pas échoué dans une matière quelconque. Sur ce coup-ci, elle avait trouvé les examens plus faciles que les autres et c'était de loin ce qui l'inquiétait le plus. Elle savait qu'elle n'était pas bête, mais également que ses résultats étaient moyens et qu'elle tenait juste la note de passage à peu près partout. Alors, qu'elle ait trouvé l'examen facile lui donnait une impression louche. Si jamais elle devait échouer... Enfin, pour le savoir, il fallait se lever et se rendre au babillard où les notes étaient affichées, soit dans le hall. Il était toutefois hors de question de sortir en chemise de nuit. Elle troqua celle-ci contre une petite robe bleue clair presque blanc, elle passa la brosse rapidement dans ses longs cheveux tout en épis à cause de la nuit avant de les attacher dans ses sempiternelles couettes nouées par un ruban rouge. Une fois les délicats souliers carmin chaussés, elle était fin prête à aller affronter son bulletin de notes.

Une fois sur place, elle repéra facilement et rapidement son carnet de notes, son nom étant inscrit dessus. Sans prendre le temps de s'écarter, ils n'étaient pas tellement d'élèves, elle ouvrit l'enveloppe et en tira les résultats. Sa note la plus mauvaise était un C en latin&grec. B- en philosophie, en histoire et géographie et en contrôle du pouvoir. B en français et en anglais. Et, un B+ en histoire de l'art. * Félicitations ma vieille! C'est du bon travail! * Elle avait tout à fait raison d'être fière d'elle parce que ses notes tournaient régulièrement autour du C. Il faut dire qu'elle avait bien révisé et qu'elle méritait cette amélioration dans ses résultats. Tandis qu'elle se félicitait mentalement d'avoir bien performé et contribué à son succès, elle sentit un poids s'ajouter sur ses frêles épaules. Comme ça venait de derrière, elle ne pouvait pas identifier ce nouveau poids. Enfin, elle avait un peu froid et ce bras était chaud alors ne se dégagea pas. De un, elle n'en avait probablement pas la force – c'est une pantouflarde – et ensuite, ça ne lui tentait pas. Autant profiter de la situation. Si ça se trouvait, elle se ferait un nouvel ami. Meggie adorait faire de nouvelles connaissances. Un peu timide sur les bords, un fois que vous aviez été identifiés « personne sympathique », plus moyen de vous défaire d'elle...

-N’ait pas peur! Je suis le Russell du futur.


Russel, ça devait être son nom ça. Par contre, c'était de quel coin du monde le Futur? Elle ne se souvenait pas d'avoir entendu parler de ce pays en géographie... C'était bizarre... À moins que... * il voyage dans le temps! Comme dans Back to the futur! * Ce film était parmi ses favoris à dire vrai. Bon, sûrement pas pour Marty McFly qui n'était pas vraiment ce qu'elle se représentait de la beauté – d'ailleurs, ce n'était pas son genre de fantasmer sur une vedette de cinéma – mais plutôt pour Doc, qu'elle trouvait hilarant. Enfin, ce n'était pas le moment de partir en Dolorienne vers le Far West, mais plutôt d'écouter Russell du futur. Peut-être qu'il lui dévoilerait quelque chose d'important... Elle était un peu trop naïve parfois...

-... tu te dis qu’il y a pas d’adultes pour te taper sur les doigts si tu passe pas bien tes cours, et toi, tu te la coule douce. Ben tu sais quoi? T’as raison. Sauf que voilà; dans deux ans, tu vas sortir d’ici, et affronter le monde réel. Bon, comme tout le monde va savoir que t’as des pouvoirs, ils vont te foutre la paix, mais –un gosse dans la rue va te demander ‘hey, qui était le président des États-Unis en 1973?’ et toi tu sauras que dalle! Tu lui répondras que c’est George Clooney, et à cause de ça, le petit gars, il va rater son examen d’histoire pour la première fois de sa vie? Et tu sais ce qui va arriver après? Il va étudier d’arrache pied et devenir le meilleur de sa classe.

Euhm... Elle ne comprenait pas trop bien pourquoi il disait tout ça... C'était vrai qu'elle passait beaucoup de bon temps, mais tout de même, elle étudiait très fort. En plus, ça faisait décousu, elle en avait manqué un peu à cause de Marty McFly en veste à ressort dans les bras. Ce qu'elle comprenait très mal, c'était la partie avec le mioche qui voulait savoir qui était le président des États-Unis en 1973... Parce qu'il fallait savoir ça pour avoir de bonnes notes en histoire? Ça expliquait peut-être son B-... La prochaine fois, elle ferait bien attention de l'indiquer sur sa copie d'examen, ça pourrait augmenter sa note. Enfin, au Canada, on n'étudiais pas l'histoire Américaine, à part peut-être du temps des onze colonies. Ou, ce n'était pas plutôt treize? Elle n'arrivait pas vraiment à s'en souvenir, elle avait étudié la nouvelle France plus en profondeur que les futurs États-Unis. D'ailleurs, c'était qui George Clooney? Jamais entendu parler. Comme il ne parlait plus, elle se disait qu'elle pourrait peut-être répondre quelque chose, mais elle voyait mal quoi. À part peut-être un: « Oui oui, monsieur Russell du f-f-fut-ur, je v-vais b-bien ét-udier... » Bah quoi, elle était un peu bègue face aux inconnus, alors il était normal qu'elle bute sur quelques lettres. Avant même qu'elle eut pu dire quoique ce soit, il repartait déjà. Il n'avait donc pas fini ce qu'il avait à dire?

-Sauf qu’en plus, il va développer une haine aigüe des passants qui se transformera vers ses trente ans en racisme viscéral; mais le petit, il se débrouille plutôt bien, et le cachera en lui jusqu’au jour où, vers l’âge de 56 ans, il sera enfin nommé président de Grande-Bretagne.


Ça faisait pas un peu à la Hitler ça? Puis, veut, veut pas, la Grande-Bretagne, elle avait plein de Dominions partout... Notamment son propre pays. Pas sûre qu'elle voudrait un monsieur de 56 ans au pouvoir de l'Angleterre, la mère patrie pour ses compagnons de classe. Elle-même était originaire, enfin, ses arrières-arrières-grands-parents, de la France, quelque part dans le Poitou. D'ailleurs, le nom de cette région la faisait toujours rigoler. Sans raison. Enfin bon, ce n'était pas compliqué, elle riait tout le temps.

-Dès son arrivé au pouvoir, il fera en sorte d’interdire toute communication entre l’île et le monde extérieur, ce qui fera augmenter la production fermière à des plafonds jamais égalés avant. Sauf que comme il manquera de terres pour faire pousser toutes les patates des écossais, et ben, il va y avoir une guerre civile!



Depuis quand les écossais mangeaient-ils autant de patates? Ce n'était pas les Irlandais qui avait védu une grosse famine qui les avait obligés à ne se nourrir que de pommes de terre? Bah, peut-être qu'elle s'était toujours trompée et qu'en fait, elle mélangeais les Écossais et les Irlandais entre eux. Ça expliquait peut-être encore ses mauvaises notes au bilan d'histoire. Voilà, c'était une ratée dans cette matière, elle n'aurait pas dû choisir la choisir. Décidément, ce type apportait un tas de lumières sur son incompréhension en histoire. C'était gentil à lui de lui apprendre tout ça, alors qu'elle était une parfaite inconnue. Ah, peut-être qu'ils s'étaient déjà rencontré dans le futur et qu'elle était devenu son amie, mais qu'à cause de ses piètres notes, elle avait déclenché un nouvelle guerre et que pour lui éviter l'humiliation de l'avoir fait et d'être pointée du doigt, il avait décidé d'aller la voir dans son passé pour lui éviter de commettre cette grave erreur que de dire à ce petit garçon que le président des États-Unis en 1973 était George Clooney! Comme c'était charmant et gentil. Elle était bien contente d'avoir un tel ami dans le futur.

-C'est t-t-très ge-gentil de m-m-m-me p-prévenir d'avance. Je v-vais b-bien ét-udier.

Elle sourit et hocha gentiment de la tête, avec ce petit air un peu ahuri qu'elle pouvait bien prendre de temps en temps et qui la rendait trop mignonne. Comme la sensation de poids semblait moins lourde, elle se détacha et se tourna pour voir le visage de son ami du futur. Sympathique. Étiqueteté, plus moyen de s'en sauver. Quand elle le recroiserait, elle lui parlait. Enfin, il était plutôt jeune... C'était peut-être son petit-fils dans le futur. Cette idée ne lui déplût pas trop, quoique le restant de teinture l'agaçait un peu.
Revenir en haut Aller en bas
http://maynoumaain.niceboard.net
Isaak Nilsson
Neutre

Isaak Nilsson
Neutre

Messages : 153
Date d'inscription : 20/07/2010
Age : 28
Localisation : Je sais pas. Perdu quelque part.

Contrôle d'identité
Pouvoir: Altération des perceptions
Âge: 15 ans

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyMer 5 Jan - 12:31

Isaak mit un bon moment à comprendre que le bruit agaçant, lancinant et répétitif qu’il entendait n’était pas simplement le fruit de son rêve - plutôt étrange et sans queue ni tête - qu’il était en train d’avoir, mais bien son réveil matin qui essayait bien de le réveiller depuis plusieurs minutes. Ouvrant les yeux, mettant un court moment pour s’habituer à la semi pénombre qui régnait dans la pièce, il tendit la main sous son oreiller, ce dernier étouffant suffisamment le son pour que Russell ne se réveil pas, éteignant du même coup l’agaçant objet, ne se retenant toutefois pas de le laisser tomber sur le sol dans un bruit sourd; mais après tout, il était plutôt solide, il n’allait pas se briser pour si peu. Ou du moins il l’espérait...

Grognant d’un air énervé, il enfoui son visage dans son oreiller; il n’avait pas envie de se lever. Pas du tout. Et il rêvait, ou il faisait plus sombre qu’à l’habitude? Tâtonnant un moment, il tenta en vain de trouver son réveil matin pour vérifier l'heure, avant d’abandonner; où pouvait-il être...? L’avait-il laissé traîner quelque part la veille...? Finissant par se lever dans un marmonnement indistinct, il manqua de laisser échapper un juron lorsqu’il manqua de s’écraser sur le plancher à cause de son stupide réveil qui était posé face contre terre sur le sol, ne se retenant au dernier moment que pour éviter de réveiller Russell. *Merde, elle fou quoi par terre, cette merde?* s’insurgea-t-il mentalement, se rattrapant de justesse sur son bureau. Prenant l’objet d’un air presque rageur, il le lança sur son lit, avant de retourner s’habiller, prenant ses vêtements presque au hasard dans ses tiroirs. Non, vraiment, il n’avait pas envie de se lever, et encore moins de sortir pour aller voir qui que ce soit et avoir ces stupides cours; il aurait de loin préféré resté ici à ne rien faire.

Finissant de s’habiller, il s’empressa de mettre son cache oeil - ce serait étonnant qu’il oubli, mais encore, on était jamais trop prudent -, avant que son attention ne soit attirée par un morceau de papier jaune posé sur son bureau. Fronçant les sourcils, il s’en saisit rapidement avant de la parcourir du regard, reconnaissant son écriture. '‘Aprèm Matin - Remise Note P. Hall’'. *Uh...? Remise note p...?* Fixant la feuille d’un air interrogateur, il l’observa un moment, passant distraitement une main dans ses cheveux ébouriffé, cherchant ce que cela pouvait bien vouloir dire. En vain; il n’arrivait pas à se souvenir, peu importe à quel point il y réfléchissait. Haussant les épaules, il enfouit le morceau de papier au fond de la poche de sa veste noire, avant de prendre son sac et de sortir le plus silencieusement possible de leur chambre, se dirigeant vers ce qu’il espérait être le réfectoire.

Les bras croisés, fixant le sol à ses pieds, avançant sans véritablement sembler voir où il allait, Isaak soupira. Il n’avait pas envie d’aller en anglais - à moins que ce ne soit histoire-géographie...? -, et avait encore moins envie de passer la journée à écouter parler des faux professeurs, tous plus ennuyant les uns que les autres. Pour sa part, il trouvait ça franchement inutile - et Russell qui n’avait cesse d’essayer de l’obliger à étudier... Pour ce que cela avait changé, de toute manière... Non, vraiment; il aurait beau étudier autant qu’il le voudrait, il avait la mauvaise habitude de ne pas porter attention, durant les examens, et de perdre beaucoup de temps à regarder par la fenêtre. D’ailleurs, il se demandait s’il allait bientôt savoir s’il les avait passé, ces foutus examens.

Cessant soudainement de marcher, envoyant un regard noir à la personne qui l’accrocha au passage, il mit la main dans sa poche, en ressortant le papier qu‘il y avait au préalablement placé, le fixant un moment avant de laisser échapper un grognement énervé; maintenant, il fallait qu’il aille dans le Hall - non, il aurait sans doute mieux fait de ne pas se lever, ce matin. Faisant demi tour en bougonnant, il se dirigea vers le Hall d’Entrée, prenant bien une bonne quinzaine de minutes à l’atteindre, se trompant plus d'une fois de couloirs en chemin.

*Non, vraiment, c’est pas ma journée...* grommela intérieurement Isaak en regardant d’un air mécontent les notes qui s’affichaient dans son carnet - rien de particulièrement surprennent en soit, mais tout de même. Soupirant, il fourra sans plus de cérémonie le livre cartonné au fond de son sac, s’apprêtant à faire demi tour lorsqu’une voix le fit soudainement sortir de ses pensées. Tournant la tête, il vit Russell, le bras passé autour des épaules d’une fille qu’il ne connaissait pas.

-Uh? Fit-il en les fixant, ne semblant pas totalement sûr de ce qu’il voyait, les paroles de son petit ami ne s’enregistrant aucunement dans son cerveau.

Les fixant un moment, il finit par dévisager l’inconnue d’un air assassin; il n’avait aucune idée de ce dont ils s’étaient parlés, mais il n’en avait, bien franchement, rien à faire. De quelle droit elle se permettait, elle? Ce n’était même pas comme s’il la connaissait, et il n’avait jamais vu Russell en sa compagnie. Ou du moins, il ne se souvenait pas de l’avoir déjà vu avec elle... Mais quel qu’il en soit, elle ne lui était pas du tout familière; et dore et déjà, il pouvait dire qu‘il ne l‘aimait pas. Et Russell... Pourquoi il avait son bras autour des épaules de l’autre, celui-là? Croisant les bras, il traversa la petite foule d’élèves, l’air de dire ‘si tu te pousses pas, je te bouffe’, avant de s’arrêter à côté des deux autres, leur balançant un regard noir; peut-être cela aurait-il eut plus d’impact s’il n’avait pas été aussi petit, mais enfin... Enfonçant un doigt dans les côtes de son petit ami bien plus rudement que cela était nécessaire, il dévisagea froidement la jeune fille inconnue.

-Non mais, je peux savoir ce que tu fous? marmonna-t-il, énervé.

Non mais, c’était incroyable; il avait vraiment le don de le mettre en colère, c’était presque à croire qu’il le faisait exprès. Il savait que ce n’était pourtant pas le cas, et c’était sans doute ce qui rendait la chose pire encore; c‘est tout juste s‘il remarqua que la jeune fille s‘était détachée de Russell.

-Je peux pas te laisser tout seul deux secondes, ou quoi? Et c’est qui, elle, ajouta Isaak d’un ton grinçant, observant l’adolescente d’un air mauvais.

Parce qu’en plus, ça n’avait même pas l’air de la déranger; il sentit son énervement grandir, pour autant que la chose fut possible. Prenant rudement Russell par le coude - même si ce dernier ne le remarqua peut-être même pas -, le tirant avec plus ou moins de succès vers lui, comme pour l’éloigner de l’adolescente.

-Qu’est-ce que tu lui veux, toi? lui grommela-t-il rudement.

Russell allait sans doute passer une bonne demi heure à le sermonner sur les bonnes manières, mais il n’en avait, présentement, rien à faire du tout. Elle n’avait qu’à se mêler de ses affaires, celle-là, et retourner faire il ne savait trop quoi, loin de son petit ami.

Jaloux? Oui, et il se foutait bien de se l’avouer. Personne ne touchait Russell sans sa permission.
Revenir en haut Aller en bas
Russell Fletcher
Pro-Crescent

Russell Fletcher
Pro-Crescent

Messages : 141
Date d'inscription : 20/07/2010
Age : 30
Localisation : Dans le vent

Contrôle d'identité
Pouvoir: manipulation spatio-temporelle
Âge: 17

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyVen 14 Jan - 2:03

Pourquoi, oui, pourquoi est-ce qu’elle le regardait avec autant d’innocence et de pétillement dans les yeux? Ça ne faisait que rendre les choses plus difficiles pour lui; il aurait préféré qu’on renifle fortement en le regardant de la tête aux pieds. Pourquoi, oui, pourquoi est-ce qu’elle le regardait d’un air aussi reconnaissant, comme si en fait elle… croyait vraiment que ce qu’il avait dit était vrai? Avait-il vraiment trouvé le cœur simple de Flaubert –en plus jolie, quand même, largement plus jolie- dans le hall d’entrée de cette sordide école? Soit ça, soit elle était un peu timbré; son inclinaison personnelle lui dictait que le choix se devait d’être le premier. Question de croire encore un peu en l’humanité, quoi! Sauf que justement, maintenant, il ne savait plus comment se rattraper. Qu’est-ce qui allait arriver à ce cœur si pur si jamais elle apprenait qu’il avait mentit? Serait-il la source de la corruption de son âme? Il ne se le pardonnerait jamais si c’était vraiment le cas; il ferait en sorte qu’elle le croit jusqu’au bout.

-C'est t-t-très ge-gentil de m-m-m-me p-prévenir d'avance. Je v-vais b-bien ét-udier.

-P-p-pas de quoi, répondit-il timidement, attrapant son bégaiement comme si c’était quelque chose de contagieux.

Elle était beaucoup trop gentille pour se propre bien, et elle ne le savait probablement pas. Bon, au moins, sa tirade eu au moins pour effet de la convaincre d’étudier un peu plus, et ça ne pouvait jamais être mal, n’est-ce pas? Elle avait l’air trop douce, avec son visage penché sur le côté comme un enfant à qui l’on vient de dire qu’il avait le droit de choisir entre de la crème glacée ou du flan –mais pas les deux. Lorsqu’elle planta enfin ses yeux dans les siens, toutefois, il eut un frisson désagréable : il avait l’impression qu’il serait tombé dans l’abysse sans fond de ses pupilles s’il l’avait regardé pendant trop longtemps, comme si elle l’enroulait autour de son petit doigt pour dire toi et moi, maintenant, on est les meilleurs potes du monde! et, surtout, pour lui promettre qu’il n’aurait plus jamais de vie privée en sa présence.

Mais évidemment, ce n’était qu’une impression. Eheh.

-Uh? fit la douce et mélodieuse voix de sa tendre moitié, ce qui ne lui donna pas du tout un petit air ahuris par-dessus ses sourcils froncés. Et oui : il était mal, et Russell ne faisait que commencer à en comprendre toute l’ampleur.

Pourquoi est-ce que ce genre d’histoire ne lui arrivait qu’à lui? Autre que parce que les autres gamins de son âge ne voyageaient pas dans le temps, évidemment.
Nevermind, finalement, dit comme ça c’était pas si mal quoi.

Sauf qu’en ce moment, la colère d’Isaak était totalement dirigée vers l’innocente inconnue qu’il allait bientôt nommer Félicité, et Russell, encore et toujours, se sentait coupable, le pauvre. Il était habité par le sentiment contradictoire des gens qui savent qu’ils devraient dire qu’ils sont les responsables des bévues actuelles, mais qui ne le font pas par peur des représailles. Ah! Oui, sa motivation avait aussi peu de portée; enfin, disons plutôt qu’elle faiblissait momentanément lorsqu’il était question d’Isaak.

-Non mais, je peux savoir ce que tu fous?

Ça lui prit un bon moment avant de comprendre que c’était à lui qu’Isaak parlait; il fallait dire qu’il fixait la jeune fille avec un air tellement meurtrier qu’il en était presque étonnant qu’il arrive à remarquer quoi que ce soit d’autre dans son entourage; sur ce point, Russell se sentit presque flatté, du coup. Presque, parce que quand même, Isaak n’avait une bonne mémoire que pour ce genre de chose… Dire qu’avant, c’était tout ce qu’ils faisaient, se disputer! Par contre, c’était mignon quand Isaak se fâchait, par ce que ses sourcils étaient si dangereusement inclinés qu’on aurait dit qu’ils allaient se décrocher, et aussi à cause de la petite ride que se formait à la base de son nez qui était toute mignonne.

-Je peux pas te laisser tout seul deux secondes, ou quoi? Et c’est qui, elle? avait fait Isaak en retournant cette fois toute son attention vers lui; pas de bol, la fille passait maintenant sous le radar de l’autre. Bah, au moins, il n’avait plus à se préoccuper de ça.

C’est la fille qui va causer la perte de l’humanité parce qu’elle est nulle en histoire des présidents des États-Unis…? esquissa faiblement Russell, l’air aucunement convaincu de ce qu’il avançait.

Il sentit Isaak le tirer par le coude –et c’est à ce moment qu’il comprit ce qui irritait vraiment Isaak. Ce n’était pas parce qu’il avait fait le con ou parce que la fille le croyait, ni parce qu’il était en train de faire une bêtise. Il était jaloux, c’est tout : et du coup, ça attendrissait fortement Russell –qui toutefois était mal d’avoir causé ce genre de sentiment. Mais c’était quand même flatteur dans un sens, non? Sauf que ça impliquait aussi qu’Isaak ne lui faisait pas confiance, et ça l’attristait un peu en même temps. Est-ce que c’était parce qu’il aimait aussi les filles qu’Isaak se sentait aussi insécure lorsqu’il parlait aux autres? Il n’aurait sût le dire, en fait –lui en avait-il seulement déjà parlé, pour commencer? Valait mieux laisser couleur pour le moment, mais quand même, pauvre fille. Oh! Tout ça à cause d’une bête erreur de jugement. Comme quoi ça ne prend pas grand-chose pour commencer une guerre inter-espèce.

-Qu’est-ce que tu lui veux, toi? avait rudement fait Isaak vers la jeune fille –et lui, il avait pâlit en se disant que ce n’était vraiment pas une manière civilisée de parler aux gens. Comme quoi Isaak savait être un ours des cavernes quand il le voulait –un homme poilu et sans éducation. Oh, non, finalement; il était beaucoup trop délicat pour cette image. Disons qu’il ressemblait plus à un lapin prêt à manger ses petits pour empêcher l’arrivée des prédateurs.

En fait… commença Russell, sachant bien qu’il se devait d’intervenir, en fait c’est moi qui lui voulait quelque chose. Il soupira imperceptiblement, un grand sourire se dessinant de force sur son visage alors qu’il entonnait son grand refrain. Je suis le Russell du futur! Pas celui de 2067, non, mais bien celui de 2012! Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, 2012 ne sera pas la fin du monde, non –mais cette fin serait arrivée en 2067 si la jeune fille ici présente n’avait pas décidé d’étudier, elle.

Il coula un regard plein de sous-entendus vers Isaak, se retenant tout juste d’ajouter un tu le sais pas encore, mais l’année prochaine tu as redoublé parce que tu n’as pas assez travaillé. Il avait assez fait de connerie pour le moment… il ne recommencerait jamais, du moins pas avant l’arrivée de l’après-midi. Il tenta de se sortir quelque peu de la poigne d’Isaak, reculant doucement de quelques pas, comme s’il essayait de leur signifier qu’il devait se sauver pour empêcher d’autres possibles fin du monde. Ce qui échoua, en fait, parce qu’il était bien incapable de se redéplacer dans un lapse aussi cours : ses batteries était vidées, en gros. Triste et pathétique? Oui.

Il se contenta d’émettre un petit rire sec et nerveux en laissant ses yeux faire des allés retour d’un à l’autre. Et ces élèves qui ne s’en pouvaient plus d’aller et venir entre l’escalier et la babillard! Ils étaient quand, au juste?
Revenir en haut Aller en bas
Meghann Péloquin
Neutre

Meghann Péloquin
Neutre

Messages : 52
Date d'inscription : 21/12/2010
Age : 30
Localisation : Au pays Imaginaire

Contrôle d'identité
Pouvoir: Guérison
Âge: 17 ans

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyDim 30 Jan - 12:04

Humm... Meggie adorait les gens gentils. Quoique ce qualificatif est assez subjectif en fait... Pas grave, ça laisse entrer plus de gens dans cette catégorie et ce n'est pas plus mal, non? Zoup! On ajoute le Russell du futur dans le groupe. On aurait pas pu faire autrement d'ailleurs. Gros sourire innocent étampé dans le visage, l'air joyeux, ça se voyait assez bien: la jeune fille avait trouvé un nouvel objet d'intérêt. D'ailleurs, il n'y avait pas beaucoup de gens pour ne pas devenir intéressant aux yeux de cette demoiselle. En effet, elle n'était pas bien maligne et fraternisait un peu avec tout le monde, même envers le hostiles. Il faut dire qu'elle prenait presque les méchantes personnes pour des introvertis. Aucun bon sens, mais il fallait bien quelques personnes de ce genre pour rendre le monde plus joyeux. Enfin, elle resta plantée là, l'air ahuri et béat, sans même penser à se présenter. Comme si ça avait pu servir de toute façon. Ce type venait du futur et il était venu pour lui éviter une humiliation totale. Il devait déjà savoir qui elle était, bien sûr. Elle aurait sûrement pu lui poser des questions sur sa vie à venir, mais ça aurait gâcher la surprise et peut-être modifié le cours de l'avenir. De toute manière, avant même qu'elle ait pu y penser, un garçon, pas très grand, plus petit qu'elle, venait d'apparaître dans le décor. * AHHH! Trop chou! * songea-t-elle. Même cet oeil de pirate le rendait trop adorable.

Absorbée comme elle était dans son petit monde de fantasme – non mais! C'est quoi cette idée de penser de travers tout de suite – elle ne remarqua pas l'animosité dirigée vers elle de la part du nouvel arrivant. Il n'avait pas l'air de l'apprécier beaucoup, mais elle était vraiment trop occupée à la fixer et l'observer pour s'en rendre compte. Du coup, quand il parla, un peu agressif, elle ne savait plus trop à qui il parlait, mais ce n'était pas vraiment important, si? Ou peut-être que oui en fait... Du coup qu'il voulait lui parler à elle pour lui dire qu'en fait, le Russell du futur était un horrible menteur et qu'elle ne devait pas oublier de dire au petit garçon que le président des États-Unis en 1973 était George Clooney... Comment pouvait-elle savoir qu'il ne lui avait pas raconter des bobards? Après tout, elle ne savait même pas qui était George Clooney, alors elle ne pouvait pas dire. Néanmoins, elle voyait mal pourquoi le Russell du futur lui aurait menti... C'était très mal de raconter des histoires comme ça aux gens et elle détestait qu'on lui fasse ce coup. Oui oui! C'est discutable quand on sait qu'elle même passer son temps à dire n'importe quoi, juste pour le plaisir, mais tromper les gens comme ça, alors qu'ils n'ont rien fait de mal... Parlez-moi de quelque chose de plus horrible. Enfin, penser que le garçon lui ait menti la blessait profondément. Alors, elle écarta cette idée, se disant que ce n'était surtout pas ça, que l'autre type était un ennemi qui ne voulait pas que l'élève induit en erreur ne devienne pas le maître de l'Angleterre. Compliqué... Autant attendre quelques explications avant d'arriver aux conclusions.

-Je peux pas te laisser tout seul deux secondes, ou quoi? Et c’est qui, elle?

Bon, il parlait clairement à Russell – ce qui est vachement moins long à dire que Russell du futur – au vu de la façon dont il l'avait apostrophé. La réponse ne tarda et répéta en plus court ce qui allait se produire par sa faute. Comme c'était dit, elle sembla sentir un sous-entendu comme si l'autre garçon au nom inconnu la connaissait elle aussi. Un autre ami du futur? Bon sang, son elle futur était bien entourée. Elle se sentit soulagée à cette idée. En fait, bien qu'elle n'y pensait pas vraiment, ça faisait quand même peur, cette masse d'inconnu qu'il fallait frapper à chaque millième de secondes de notre vie. Pas plus qu'un autre, elle ne savait à quoi ressemblerait le chemin qu'elle parcourrait, mais combien ça pouvait être rassurant d'en savoir quelques bons points. Enfin bon, elle appuya naïvement les dires de son ami du futur en hochant de la tête doucement. D'ailleurs, elle était désormais un peu à l'écart, se demandant qu'est-ce qui allait arriver maintenant. C'était bien sympathique toute cette rencontre.

-Qu’est-ce que tu lui veux, toi?

Sur ce coup-ci, il lui parlait bien à elle, mais elle ne comprenait pas trop où il voulait en venir. Elle n'était même pas allée vers eux, c'était eux qui était venu à elle. Normalement, ce matin-là, elle aurait seulement dû récupérer ses notes avant d'aller en classe. Enfin, c'était ce qui était prévu à l'horaire. D'après ce qu'elle en savait. Comme si elle en savait beaucoup de toute façon. Enfin, il fallait prendre la vie comme elle venait. Elle s'apprêtait à répondre quand Russell lui coupa la parole. Quoiqu'elle ne l'avait pas encore prise, alors il ne l'avait pas fait à proprement parler. Bref, on ne pouvait lui reprocher d'être malpoli, il n'avait rien fait de mal. À moins qu'il soit télépathe en plus et qu'il ait clairement deviné les intentions de Meghann. À la fin de son discours sur la fin du monde qui n'était finalement pas en 2012 et qui n'arriverait pas en 2067 parce qu'elle allait étudier, il recula quelque peu. Meggie pencha la tête, l'air interloquée: qu'est-ce qu'il faisait?
-Il n-ne faut p-pas s'en faire, je v-vais b-bien étudier et si un ga-ga-garçon me de-demande qui est le p-président des États-Unis en 1973, je m'enfuirai en cou-courant.


Elle hocha de la tête, l'air très innocente, dans le sens angélique du mot. Elle posa les yeux sur celui-dont-elle-ne-connaissait-pas-le-nom et esquissa un petit sourire. Ah! La pauvre... Elle n'avait toujours pas réalisé à quel point le petit s'était montré hargneux à son égard. En fait, c'est qu'elle ne pouvait tout simplement pas imaginer que quelqu'un soit méchant envers elle comme ça. Si seulement elle pouvait savoir comment s'appelait le second garçon... Elle n'osait pas trop le demander... Cela pourrait peut-être modifier le cours des choses et alors, l'espace temps serait chamboulé et elle ne voulait pas être à nouveau à l'origine de la fin du monde. Ce serait pathétique. D'un autre côté, peut-être était-ce le destin? N'y pouvait-elle rien? Le jour de sa mort serait béni...

Désolée par cette idée, elle baissa la tête et se mordit la lèvre. Elle saisit son index gauche entre son index et son pouce de la main droite et touilla le sol du bout du pied. Au fur et à mesure qu'elle s'inventait de nouveau scénario de la fin du monde, tous causés par elle au départ, ses yeux se remplissaient de larmes. Puis, ce fut assez. Pourquoi s'affaler sur des histoires du genre? Oh, bien sûr, c'était crédible, mais rien ne pouvait aller si mal et si elle mettait les efforts, elle pourrait empêcher un truc aussi horrible d'arriver. Elle releva la tête et sourit, ses lèvres débutant d'une oreille à l'autre. Enfin, elle n'avait pas une bouche assez grande pour cela. Elle avait tout de même l'air d'un petit chérubin, avec de jolies dents blanches. Je ne l'ai pas dit? Elle sourit avec les dents.

-Je v-vais faire d-des efforts! La fin du-du m-monde n'arrivera pa-pas à cau-cause de m-moi! Je v-vous le p-promets!


Et une promesse de Mlle Péloquin valait de l'or.
Revenir en haut Aller en bas
http://maynoumaain.niceboard.net
Isaak Nilsson
Neutre

Isaak Nilsson
Neutre

Messages : 153
Date d'inscription : 20/07/2010
Age : 28
Localisation : Je sais pas. Perdu quelque part.

Contrôle d'identité
Pouvoir: Altération des perceptions
Âge: 15 ans

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyMer 16 Mar - 18:43

Laissant échapper un grommellement tout juste perceptible alors qu’il sentait que Russell essayait de se libérer de son... emprise, il ne prit pas la peine de vraiment écouter ce que les deux autres étaient en train de dire. Avec un peu de chance, ils n’allaient que se parler entre eux, et personne n’allait se rendre de compte de rien. Quoi que, au final, ce n’était peut-être pas une si bonne idée... Après tout, il lui semblait bien que c’était important... En quelque sorte... Peut-être...? Fronçant les sourcils alors qu’il réfléchissait, le tout lui donnant sans doute plus un air fâché que réellement pensif, il resserra sans vraiment le remarquer la - sans doute pas très forte - poigne qu'il avait sur le bras de Russell; un peu comme si, inconsciemment, il ne voulait pas le laisser s’en aller. Ce qui, en fait, était probablement le cas.

Jetant un vague coup d’oeil autour de lui, Isaak ne pu s’empêcher de se demander, pour la première fois de la journée, ce qu’il était en train de faire, ici, avec Russell et un bon nombre d’autres étudiants, planté à ne rien faire dans le Hall d’entrée. Après tout, s’il ne se trompait pas, il n’avait même pas encore commencé les cours; il n‘avait en fait aucune raison logique de se trouver dans cet endroit. Et en plus, il avait faim; avait-il oublié de déjeuner, ce matin? *Merde... Pas de chance...* soupira t-il intérieurement; surtout que l’heure du dîner était encore loin. Enfin... Il croyait, en tout cas; à moins qu’il ne soit présentement dans une pause interclasse? Parce que dans ce cas, cela voudrait dire qu’il allait pouvoir manger bientôt et...

-...m-monde n'arrivera pa-pas à cau-cause de m-moi! Je v-vous le p-promets!

-Hein? marmonna-t-il en haussant légèrement un sourcil, la détaillant de haut en bas l’air de dire ‘mais pourquoi tu me parles, toi?’ T’es qui?

Parce que non, il n’appréciait pas particulièrement de se faire parler par des gens qu’il ne connaissait absolument pas; surtout lorsqu’il était en train de réfléchir qui plus est. *De quoi, qu’elle me promet, elle? Je sais même pas c’est qui!* bougonna mentalement Isaak en lui jetant un regard noir. Et il avait beau fouiller sa mémoire, il n’arrivait absolument pas à replacer cette jeune fille. Avait-elle un cours avec lui? Non, sans doute pas... Et puis, même si c’était le cas, il s’arrangeait toujours pour que personne ne vienne s’asseoir à côté de lui. Alors, si ce n’était pas le cas... avait-il bien pu la rencontrer...? Était-ce une amie de Russell? Peut-être, ou alors, il l’avait vu ailleurs. Non... Alors elle devrait vraiment être dans l’un de ses cours, alors...

D’ailleurs, justement, en parlant de cours... Il n’avait pas quelque chose d’important à faire, ce matin, en lien avec ça? Il aurait pourtant juré... Les cours... Dans le Hall... L’inscription, peut-être? Ah, non, quand même pas - ils n’avaient pas déjà terminé l’année scolaire, pas vrai? Non, probablement pas; ça, il n’y avait pas à douter que même lui s’en serait souvenu. Quoi, alors? Fronçant les sourcils une nouvelle fois, croisant les bras alors qu’il tentait de réfléchir, laissant aller Russell sans même le remarquer, il cessa de s’intéresser à la jeune fille non loin de lui.

Ébouriffant distraitement ses cheveux sombres, il regardait autour de lui sans vraiment porter à son environnement une quelconque attention. Un petit groupe d’élèves se trouvai un peu plus loin, attendant leur tour devant un espèce de babillard sur lequel une multitude de petits cahiers étaient épinglés, ou encore en train de regarder avec un air plus ou moins satisfait selon la personne dans une espèce de petit livret cartonné. Des livrets...?

-Hey, Russell... laissa-t-il tomber d’une voix presque absent, son regard fixé sur babillard un peu plus loin. C’est pas la remise des bulletins aujourd’hui?

Grimaçant légèrement, Isaak ne pu se retenir d’incendier du regard ledit babillard; il n’avait, franchement, pas du tout envie de voir ce qu’il allait y avoir dans le sien. Disons juste qu’il n’était pas abonné aux bons résultats, et que même s’il le savait, il n’appréciait habituellement pas de se le faire rappeler. De quoi mal commencer une journée, vraiment... Peut-être pouvait-il tout simplement le laisser là et ne plus y penser...? Un peu comme si, quelque part, s'il ne voyait pas ses notes, c’était tout simplement qu’elles n’existaient. Oui, non, ce n’était probablement pas une bonne idée...

Soupirant, il lâcha le babillard du regard, avant de poser celui-ci sur une jeune fille non loin de lui. Qui le regardait avec un sourire vraiment trop grand pour qu’il n’y ait pas là quelque chose de louche. *Mph... C’est quoi cette journée de merde...*

Oh. Et en plus, il venait de réaliser qu’il avait faim.
Revenir en haut Aller en bas
Russell Fletcher
Pro-Crescent

Russell Fletcher
Pro-Crescent

Messages : 141
Date d'inscription : 20/07/2010
Age : 30
Localisation : Dans le vent

Contrôle d'identité
Pouvoir: manipulation spatio-temporelle
Âge: 17

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyDim 20 Mar - 5:13

C'était définitif, il étai tout simplement entoure d'idiot. Il voyait bien la presse se ramener, là maintenant, pour lui demander un truc du genre 'alors, ça fait quoi d'être un idiot parmi des gens plus idiots encore?' et non, vraiment, ça le faisait pas. Tout ce qu'il voulait, c'était se frapper la tête contre un mur et prier pour oublier ce regrettable moment, aller se coucher et ne pas se réveiller ce matin. Les options étaient sans fin, mais la volonté n'était pas là; non, il n'avait même plus le cœur de s'enfuir en courant. Son expression changea pour quelque chose de tristement sérieux, ne laissant plus beaucoup de place pour autre chose; ils allaient finir par le pousser au suicide.

-Merci petite, vraiment, ça me touche de savoir que la fin du monde n'arrivera pas de si tôt grâce à toi; tous les peuples du futur t'en sont reconnaissants, à commencer par ceux de la Grand-Bretagne. Et vraiment, Isaak, si tu ne me tenait pas la main aussi fort, je pourrais te lâcher trois secondes et te montrer que dans cette même main, tu tiens un morceau de papier froissé, tu le vois là? Bah ça, c'est ce qui te sert de bulletin, et quoi, si t'arrive à oublier que t'as déjà regardé ces résultats pas très prometteurs, c'est pas étonnant que tu ne te force pas plus que ça pour étudier, la motivation doit pas être là quand on oublie qu'on est en train de couler tous ses cours. Alors maintenant, avait-il fait en relevant le papier au niveau des yeux d'Isaac, regarde bien. Tu vois ces résultats? Ton nom est écrit en haut, ce sont pas ceux de quelqu'un d'autre, non, et s'il faut que je peinture les murs de notre chambre avec pour que tu t'en souviennes, et bah je vais le faire. Le pire dans tout ça, c'est que je prends la chance que tu penses simplement que c'est une comptine dans une langue bizarre, et j'ai trop peur que les vapeurs toxiques n'endommage plus ton cerveau, le mien, le sien et celui de tous les autres du coin, pas que je m'en préoccupe vraiment, mais j'ai l'impression que si la dégradation se continue, on va assister à des feux d'artifices jamais égalés. Non, quoi, les gens se sont pas inscrits ici pour pouvoir étudier? C'est pas comme si c'était vraiment l'endroit idéal pour faire la fête, étant donné le nombre de psychopathes qui ont eux aussi eu la brillante idée de s'inscrire ici, et vu l'absence de surveillance dans le coin, on peut pas vraiment leur en vouloir -c'est probablement les plus malins dans le coin. Ça inquiète personne d'autre que moi de réaliser que le plus gros du quotient intellectuel de la région porte atteinte à l'intégrité du reste de la population? Hein? C'est d'ailleurs étonnant qu'on soit pas tous recalés. D'ailleurs, vous en avez des preuves, vous, que cette école est certifié par le ministère de l'éducation et que nous n'allons pas avoir à recommencer toutes nos années scolaires lorsque nous sortirons? Et puis, c'est quoi l'idée, franchement, d,interdire les adultes dans le coin? C'est quoi, lorsque l'on fête notre vingtième anniversaire, on se transforme en écureuil et on va se promener dans la forêt d'à côté? Il y a un truc vraiment relou avec cette école et le fait que l'on ne puisse pas sortir -sérieux, vous connaissez des gens qui ont gradués? Il n'y en a pas encore eu, mais je vous le dit, un jour il va y en avoir et à ce moment là, on va avoir une vérité que tout le monde n'est pas prêt à accepter. Et quel genre de truc bizarre fait en sorte que l'on ne manque jamais de manuels scolaires ou de quoi à manger, et ce sans que l'on ne lève le petit doigt? C'est même pas de l'auto-suffisance, c'est juste de la dépendance pure et dure, et le premier qui dit que c'est comme ça dans tous les pensionnats, je l'assomme! Dans les autres pensionnats, les parents payent une fortune pour que leurs enfants y entrent tirés à quatre épingles, et c'est eux qui payent pour tous les frais afférant à l'inscription, alors qu'ici on paye même pour les frais des élèves qui ne se sont jamais inscrits!

Il s'arrêtant un instant, ses deux bras bougeant à peine le long de on corps alors que son visage perdait peu à peu de sa couleur.

-J'en ai marre, je veux rentrer chez moi... fit-il aussi dignement que n'importe quel autre gamin l'aurait fait avant de baisser la tête vers ses pieds et de s'accroupir. Et puis le directeur, c'est rien qu'un pédophile qui mange des enfants la nuit.

Russell ou comment faire exploser sa couverture de pro-crescent. On savait tous que ça allait arriver un jour ou l'autre, de toute manière. Un ou deux cachets d'anti-dépresseurs auraient probablement raison de son état, mais ce n,est pas comme s'il y avait une équipe de soutient psychologique qualifiée dans cet établissement.
Revenir en haut Aller en bas
Meghann Péloquin
Neutre

Meghann Péloquin
Neutre

Messages : 52
Date d'inscription : 21/12/2010
Age : 30
Localisation : Au pays Imaginaire

Contrôle d'identité
Pouvoir: Guérison
Âge: 17 ans

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak EmptyDim 10 Avr - 12:24

Et voilà! Que du bon travail! Maintenant, il était clair qu'elle ne causerait pas la fin du monde. Bah oui, elle l'avait promis, un peu naïvement certes, mais bon. Ce n'était pas de sa faute si elle était prête à avaler tout ce que les gens lui déblatérait, en se disant que ce devait être la vérité absolue. Mademoiselle n'était vraiment pas futée à ce niveau là. Enfin bon, ce n'était pas plus grave que ça, c'était bien comme cela qu'on l'appréciait: tête de linotte et très gentille. Eh oui, il faut toutes sortes de gens pour former un monde, dont des petites filles un peu étourdie et vraiment trop confiante. Pas un seul instant, elle n'avait douté de la véridicité des paroles du Russell du futur. Pourquoi lui aurait-il menti d'ailleurs? Ça ne collait pas vraiment. Elle aurait peut-être pu pensé à une plaisanterie, après tout, elle s'était souvent faite avoir à cause de son manque de discernement dans le passé, mais c'était bien à cause de cela qu'elle ne le remarquait jamais. Par ailleurs, en cet instant même, alors que le garçon s'était lancé dans un autre long discours qui ne semblait plus vraiment la concerner, mais qu'elle écoutait tout de même, en se disant qu'elle y apprendrait peut-être quelques informations utiles pour l'aider à ne pas tout détruire sur son passage, elle souriait bêtement, l'air complètement quiche. C'était mignon, mais n'importe qui de mal intentionné qui passait par là aurait trouvé sa parfaite victime. Naturellement, elle ne s'en serait sûrement pas rendue compte, mais il le faudrait bien un jour. Sinon, elle n'évoluerait plus. Ou peut-être que oui, mais à petit pas. Seulement, on ne peut pas s'attendre à de grands changements de ce côté vu son côté généreux. Vous savez, c'était le genre de personne qui agirait de la sorte si un voleur cognait à sa porte: elle l'inviterait à prendre un thé, elle l'écouterait déblatérer ses malheurs avant de lui donner tout ce qu'il lui demanderait, fortement émue. Comme quoi la générosité peut également être un défaut.

Le fait était que la jeune fille n'arrivait plus très bien à suivre la conversation. Elle n'était pas vraiment idiote, comme on aurait très facilement pu le croire, mais c'était peut-être un peu trop profond comme courant de pensée pour elle, tôt le matin surtout. Tout ça lui semblait un peu confus. Pourquoi est-ce que l'école ne serait pas bonne? Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi le programme ne serait pas approuver. Il y avait des enseignants, on les voyait tous les jours de cours à travers les écrans de classe. Bon, cette méthode était très peu conventionnelle, mais bon. Ce n'était pas un plus grand mal que ça. C'était même plutôt intéressant, elle trouvait, de voir aller ce fonctionnement un peu particulier. Ils avaient des examens comme tout le monde et puis des notes, alors ça lui semblait plutôt valable. D'ailleurs, il n'y aurait pas d'annonces sur internet si l'institution n'avait pas fait ses preuves, c'était logique. Tout du moins, c'était ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'il vienne mettre un doute dans son esprit. En effet, que savait-elle de la qualité de l'enseignement offert? Pour ce qu'elle en savait, tout lui paraissait bien, mais c'était une chose différente que de paraître bien et être bien. Maintenant qu'elle y pensait, elle n'était plus vraiment sûre d'avoir fait un bon choix. Elle aurait pu reprocher à ce garçon de semer le doute dans sa tête, mais ce n'était pas son genre de reporter la faute sur les autres. Surtout qu'en fait, il n'y était pas vraiment pour grand chose. Néanmoins, c'était un peu égoïste de sa part que d'essayer de la réveiller de ce petit côté paradisiaque que semblait avoir sa vie. Bon, il manquait probablement d'adultes pour faire la loi et veiller sur eux, mais c'était un peu comme si on leur laissait leur indépendance et tout et ça ne semblait pas plus mal que cela. C'est pourquoi elle ne s'était jamais posée de questions, entre autre. De toute façon ce n'était pas son genre de remettre en question les choses établies qui semblent bien fonctionner.

Quant à l'apport quotidien de manuels et nourritures, ce n'était pas comme ça que ça fonctionnait? Elle n'avait jamais fréquenter d'autres pensionnat, se contentant de l'école publique du coin, alors elle n'en savait trop rien. Elle croyait depuis le départ que c'était normal et comme c'était de même partout ailleurs. À part pour les adultes bien sûr, elle n'était pas ignorante à ce point là. Du coup, Russell allumait une flamme d'interrogation à l'intérieur d'elle-même. Déjà se bousculait nombre de questionnements aux bords de ses lèvres, mais elle n'osait pas l'interrompre. D'un autre côté, qu'est-ce qui prouvait qu'il disait vrai? Elle n'en savait fichtrement rien: il aurait pu lui mentir délibérément sans qu'elle ne s'aperçoive de rien. Elle n'était pas douée pour ce genre de truc. Ou plutôt, si elle arrivait à faire gober ses histoires, elle avalait facilement celle des autres aussi. Toutefois, il avait l'air plutôt convaincu de ce qu'il disait. Où était la vérité, pure et simple? Et ce garçon, il lui faisait maintenant un peu pitié. Pas de la pitié dont on ne veut pas, mais plus semblable au sentiment d'une maman qui voit un enfant pleurer. Quelque part, c'était un peu comment elle se sentait, elle était maternelle. Ça faisait partie d'elle et plus tard, elle serait une formidable maman, racontant mille et une histoires à sa progéniture. Enfin, le moment n'était pas venu de transmettre quelque conte parmi ceux qu'elle connaissait. Elle se rapprocha d'un pas, malgré les yeux menaçant du plus petit des deux garçon – qui s'appelait sûrement Isaak vu que Russell l'appelait comme ça – et posa gentiment une main sur l'épaule de ce dernier.

-Si vous voulez rentrer, c'est ce qu'il faut faire. Personne n'a le droit de vous retenir contre votre gré ici. Si vous voulez, je vous raccompagne jusqu'à votre machine à voyager dans le temps – c'est comme ça que vous êtes venu ici, non? réussit-elle à articuler sans bégayer.

Elle lui adressa un gentil sourire, empli de chaleur. C'était un de ses points forts, se montrer douce et compréhensive. C'était bien normal qu'il s'ennuie de son époque et du reste. Si elle s'était sentie un peu moins gênée, elle l'aurait sûrement serré un peu contre elle, en le berçant un peu. Hum... Il ne pleurait pas vraiment, mais c'était sa façon de réconforter les gens. Il avait été très prévenant envers elle, alors elle se serait sentie plutôt mal de le laisser comme ça, un peu... abattu peut-être? Elle n'était pas trop certaine de ce qu'il ressentait, elle n'avait pas de pouvoir pour comprendre les gens, mais plutôt pour guérir leurs blessures. Physique bien entendu. Il fallait oublier pour le coeur et les dépressions.


C'est plutôt médiocre et vide de contenu, mais je ne savais vraiment pas quoi répondre pour développer plus =3= Je me reprendrai plus tard...
Revenir en haut Aller en bas
http://maynoumaain.niceboard.net
Contenu sponsorisé




Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Vide
MessageSujet: Re: Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak   Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Le Carnet [Pv] Meghann & Isaak

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Crescent :: Bâtiments :: Bâtiment A :: RDC : Hall d'entrée-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit